BOBOS ? COUPS ? ARTHROSE ?
Une plante est salvatrice contre douleurs et bobos : LA CONSOUDE
ECOCLIC’EAU (NIEUL sur Mer)
Les ateliers de la transition
CONFECTION D’UN BAUME DE CONSOUDE
Ingrédients
500 g de beurre de karité
(ou beurre de cacao + huile d’olive + huile de calophyle/inophyle)
250 g de racine de consoude
20 g de cire d’abeille
60 gouttes de citrobiotic
30 gouttes d’HE de tea-tree
et de lavande aspic
Recette
JOUR 1
Arracher les racines de consoude, les laver, les éplucher, bien les brosser et
les laver à l’eau claire
Les passer à la râpe ou les couper menu (faire ces opérations le plus
rapidement possible car la consoude va noircir).
Pendant ce temps, faire fondre le beurre de karité au bain-marie.
Y mettre la consoude râpée à
macérer pendant 12 à 24h. Bien veiller à ce que la mixture soit recouverte de
matière grasse.
JOUR 2
Faire fondre la préparation au bain-marie et presser le tout dans une étamine.
Récupérer le jus obtenu, le faire chauffer au bain-marie et ajouter la cire
d’abeille. Mélanger.
Ajouter le citrobiotic* et les gouttes d’HE lorsque que le mélange est encore
tiède.
Bien mélanger et mettre en
pots aussitôt.
Garder dans un endroit plutôt frais et sec.
Perso : comme toutes mes préparations, je met dans des petits pots que je garde au frigo et je sors au fur et à mesure.
Utilisation
Brûlures, coups, plaies, bleus.
recette prise lors d'un atelier organisé par mon amie Carole Vue, à Nieul sur Mer.
* Extrait de pépins de pamplemousse
EN OUTRE
Trouvé sur un blog sympa : http://bellessauvagesetplus.blogspot.fr/2010/08/consoude-fiche-et-recettes.html, avec des recettes, pour des essais futurs !
UTILISATION CULINAIRE de la consoude : "tout est comestible dans cette plante. Les feuilles jeunes peuvent être ajoutées dans les salades. Personnellement, je n’aime pas trop à cause de leur contact un peu rude sur la langue, même hachées, je les utilise surtout cuites : en beignet, bien sûr, mais aussi en farcis, en nem, en dolmades, quand on a la chance de trouver des feuilles de belle taille ; en soupe également, en purée. Les boutons floraux sont délicieux cuisinés à la façon des « brocolis » ou en « asperges ». Le goût très iodé de la plante, à forte odeur de poisson, est très étonnant !"
Effectivement, pendant l'atelier, j'ai trouvé que les feuilles de la plante sentaient le poisson ! Mais rassurez-vous, le baume sent bon !!
Propriétés médicinales; trouvées sur Internet
Consoude
La
consoude est l'une de ces plantes médicinales dont la réputation a
traversé les siècles depuis l'Antiquité. Elle a prouvé ses vertus
dans le renouvellement des cellules de la peau et des muscles,
participant activement à la guérison des fractures, entorses et
autres élongations. La consoude est également très utile en
dermatologie.
Nom
scientifique : Symphytum
officinale
Noms
communs : grande
consoude, oreille d'âne, langue de vache, confée
Nom
anglais : comfrey , knitback , knitbone
Classification
botanique : famille
des boraginacées (Boraginaceae )
Formes
et préparations : cataplasmes,
décoctions, infusions, teintures mères
Propriétés
médicinales de la consoude
UTILISATION
INTERNE
Anti-inflammatoire
: l'infusion de consoude aide à soigner les troubles digestifs,
diarrhées et colites ulcéreuses. Astringente : la feuille de
consoude atténue les douleurs dues à l' arthrose,
aux crampes ou aux névralgies musculaires, en permettant un
relâchement des muscles. La présence d'une substance hépatotoxique
limite fortement son utilisation interne.
UTILISATION
EXTERNE
Astringente
et cicatrisante : la consoude, appliquée en compresses, traite les
contusions, les entorses et les fractures. Elle peut également être
utilisée pour soigner les plaies et les escarres. Anti-inflammatoire
: elle atténue les contractions et les élongations musculaires. En
cataplasme, la consoude purifie les poumons et traite les toux
sèches. En gargarismes ou en bains de bouche, elle agit sur les
plaies et les inflammations de la cavité buccale. Emolliente : elle
est très utile en dermatologie contre les furoncles, l'acné, le
psoriasis et, d'une manière générale, toutedéshydratation de
la peau. Adoucissante : ses mucilages en font un excellent traitement
d'appoint en cas de crevasses ou de gerçures, voire de piqûres
d'insectes.
INDICATIONS
THÉRAPEUTIQUES USUELLES
Fractures,
contusions, entorses, grâce à l'allantoïne qui accélère la
formation de nouvelles cellules, qu'il s'agisse de la masse osseuse
ou de la peau. Affections
dermatologiques (telles
que l'acné, le psoriasis, les furoncles), soin des plaies (coupures
et brûlures) et hydratation de la peau. Arthrite,goutte,
articulations douloureuses, douleurs musculaires, crampes.
AUTRES
INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES DÉMONTRÉES
Traitement
d'appoint des gerçures, crevasses et piqûres d'insectes ainsi que
des toux sèches,
des inflammations de la bouche et des troubles digestifs.
Histoire
de l'utilisation de la consoude en phytothérapie
Décrite
par le botaniste grec Dioscoride au Ier siècle, la consoude est une
plante utilisée enphytothérapie depuis
l'Antiquité. Pline l'Ancien fait également mention de ses
propriétés médicinales, dans le traitement des fractures. A
l'époque, la consoude était aussi utilisée en cas de troubles
intestinaux, de bronchites ou de pleurésie. La plante s'est
largement propagée, au fil des siècles, grâce aux voyageurs et aux
pèlerins. Le nom de consoude est apparu au XIIIe siècle, issu du
latinconsolidare ,
alors que son appellation scientifique lui a été attribuée par le
naturaliste suédois Linné, fondateur de la nomenclature binominale,
en 1753. Le terme symphytum se
réfère au mot grec symphuo ,
qui signifie "grandir ensemble". Avant cela, au XVIe
siècle, elle était l'une des plantes favorites du médecin d'Henri
II, Jean Fernel, qui se servait de ses sommités fleuries en sirop
pour traiter la toux, les hémorragies ou les diarrhées, mais aussi
des racines broyées pour soigner les traumatismes. Très populaire
en Grande-Bretagne puis dans toute l'Europe à partir du XIXe siècle,
la consoude s'est imposée comme une plante médicinale de premier
ordre.
Description
botanique de la consoude
La
consoude est une plante herbacée vivace, poussant en colonie, en
Europe, en Turquie, dans la région caucasienne, mais aussi, en
général, dans les régions tempérées d'Asie, d'Australie et
d'Amérique du Nord. Sa hauteur varie de 30 cm à 1,30 m et ses
racines peuvent, de leur côté, atteindre 1,80 m. Appréciant les
milieux humides, la consoude se présente en touffes de feuilles
velues et épaisses, très rêches au toucher. Les tiges florifères
accueillent, à partir de la mi-mai, des fleurs en clochette, dont la
couleur varie du blanc au mauve ,
en fonction de la variété.
Composition
de la consoude
PARTIES
UTILISÉES
La
phytothérapie utilise la racine et les parties aériennes de la
consoude officinale ( Symphytum
officinale ).
La racine est récoltée en automne, période à laquelle elle
présente le taux d'allantoïne le plus élevé, alors que les
parties aériennes, aux vertus astringentes et anti-inflammatoires,
le sont en été.
PRINCIPES
ACTIFS
Allantoïne,
acides phénols, alcaloïdes, tanins, mucilages, terpenoïdes. La
consoude est également riche en calcium, potassium, phosphore, fer
et silice.
Utilisation
et posologie de la consoude
DOSAGE
-
La consoude s'utilise principalement en cataplasme, soit en versant
de l'eau bouillante sur des feuilles fraîches hachées, avant
d'envelopper le tout dans de la gaze, soit en mélangeant 50% de
farine de feuille de consoude à 50% d'amidon, pour obtenir une pâte
épaisse.
-
La teinture mère de racine de consoude s'utilise pure, sur les
boutons d'acné. Les feuilles coupées peuvent se poser directement
sur les furoncles ou s'utiliser en cas de psoriasis.
-
La décoction se prépare avec 100 g de racines épluchées pour 250
ml d'eau et doit être limitée à une utilisation externe, en
application d'une quinzaine de minutes, à renouveler toutes les
trois heures.
-
On prépare une infusion de consoude en mélangeant 6 grandes
feuilles fraîches ou séchées dans 1 l d'eau, avant de filtrer et
laisser refroidir. Cette infusion peut faire l'objet d'un usage
interne ou externe, en la mélangeant à l'eau du bain, par exemple.
-
Il est également possible de consommer le jus de la consoude,
préparé avec les feuilles mixées, mélangées à un peu d'eau puis
filtrées.
Précautions
d'emploi de la consoude
La
consoude contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques isolés, qui
peuvent, à forte dose, s'avérer très toxiques pour le foie.
Particulièrement présents dans la racine, ils sont peu nombreux
dans les parties aériennes. C'est pourquoi il est essentiel de ne
pas utiliser la racine en usage interne. D'une manière générale,
les scientifiques recommandent une durée d'utilisation maximale de
six semaines par an, pour ne pas risquer de voir s'accumuler cette
substance hépatotoxique dans l'organisme. La consoude ne doit pas
être appliquée sur une plaie ouverte non nettoyée. Par ailleurs,
son utilisation sur une plaie est limitée à trois jours.
CONTRE-INDICATIONS
La
consoude est contre-indiquée chez les enfants, les femmes enceintes
ou allaitantes et les personnes atteintes de maladies
hépatiques.
EFFETS
INDÉSIRABLES
En
dehors d'un potentiel risque allergique, il n'existe pas d'effet
secondaire connu.
INTERACTIONS
AVEC DES PLANTES MÉDICINALES OU DES COMPLÉMENTS
Pas
d'interaction connue.
INTERACTIONS
AVEC DES MÉDICAMENTS
Les
effets de la consoude peuvent s'ajouter à ceux des médicaments
hépatotoxiques.
Avis
du médecin
DES
BIENFAITS RECONNUS
Les
bienfaits de la consoude dans l'activation du renouvellement des
cellules musculaires et osseuses, grâce à la forte présence
d'allantoïnes, sont médicalement prouvés. Par exemple,
l'application d'un onguent à la consoude sur une entorse de la
cheville est aussi efficace qu'un gel médicamenteux à base
d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. Il est aussi prouvé que la
consoude accélère la guérison des plaies superficielles : une
pommade, ayant pour principe actif la grande consoude, peut être
prescrite, en cas de crevasses, prurit,
écorchures, gerçures ou piqûres d'insectes.
AVERTISSEMENTS
La
consoude doit être utilisée aux doses indiquées et principalement
en usage externe, du fait de la présence d'alcaloïdes
pyrrolizidiniques, qui pourraient provoquer des lésions
irréversibles du foie. Pour le traitement des plaies superficielles,
son utilisation nécessite le nettoyage soigneux préalable de la
plaie. Par ailleurs, toute fracture doit faire l'objet d'un
traitement médical adéquat même si la consoude peut aider à la
consolidation.
La
recherche sur la consoude
De
nombreuses recherches ont été menées à partir de 1955, en
Grande-Bretagne, par l'Association de recherche Henry Doubleday
(HDRA) et ont permis la naissance de nombreuses variétés hybrides.
En 1983, d'autres travaux ont affirmé que la consoude était la
seule espèce végétale à contenir de la vitamine B12, essentielle
au bon fonctionnement du cerveau. Toutefois, ces résultats ont,
depuis, été remis en cause. C'est également dans les années 1980
que la présence d'un hépatotoxique dans la consoude a été mise en
évidence, ce qui a conduit certains pays, comme la Grande-Bretagne,
les Etats-Unis et le Canada, à en restreindre l'utilisation.