Une bonne potée de verdure

Préparation de ma cueillette du jour :

Épinards et roquette sauvage. A cuire, les épinards débarrassés de leurs côtes, auxquels j'ai ajouté quelques feuilles de plantain cueillies hier, des feuilles de bettes cultivées, de la ciboulette cultivée de notre jardin d'Incroyables Comestibles (Port-Neuf, La Rochelle). A l'étouffée avec un peu d'eau, de sel de poivre et d'huile d'olive pendant environ 20 minutes. Il en faut pas mal, ça diminue beaucoup !

J'ai fini par en faire un gratin !

Drôles de Graines et Graines de Troc

OPÉRATION PARTAGE

Afin de sensibiliser les enfants à la diversité des légumes et notamment des tomates, Drôles de Graines leur propose de participer à une véritable opération de conservation variétale.
200 variétés de tomates anciennes ont été semées avec 360 enfants des écoles de la région de La Rochelle, et ce sont 1000 pieds de tomates qui ont grandi dans les serres municipales avant d'être remis aux enfants qui les adopteront.
Il s'agit de les cultiver, de les déguster, et d'en récupérer les graines. DDG a invité d'autres écoles à relayer l'initiative et à recevoir les graines récolter afin de commencer une grande chaîne du partage.

Cette initiative est orchestrée par GRAINES DE TROC, une association pour la défense de la biodiversité cultivée, qui promeut l'échange de graines et de savoir-faire.

J'ai participé hier à la remise des plants de tomates aux familles, ce fut un moment passionnant d'échanges et de partage. Anecdotes : un papa demande si c'est payant :) non c'est gratuit !

Renseignez-vous sur cette initiative magique de préservation de notre belle biodiversité, et voyez si vous pouvez faire votre part en participant aussi à une initiative de ce type près de chez vous !

http://grainesdetroc.fr/op/drolesdegraines

Un magazine qui a l'air sympa

Trouvé sur le Net, possibilité abonnement papier, je le partage avec vous
http://www.puregreenmag.fr/

Manger ce que l'on cueille : se rapprocher du bonheur ?

Hello à tous, j'espère que vous allez bien, merci pour vos visites !

L'idée même de mettre dans mon assiette ce que je cueille me ravit. Plus même que manger ce que je cultive.
Pourquoi ? Peut-être parce que comme tous les êtres humains, mes lointains ancêtres étaient "chasseurs-cueilleurs", devant se satisfaire de ce que la nature leur offrait généreusement.

Je suis née en 1960, au cœur des "trente glorieuses". La société de consommation prenait son envol, j'y ai baigné - sans opulence mais quand même -, j'y ai souscrit, j'en ai fait l'apologie, j'ai travaillé pour gagner de l'argent, pour "arriver". J'ai consommé, consommé... Et puis petit à petit je me suis rendue compte que je ne savais pas où je voulais arriver, que je n'avais jamais assez, et les autres autour de moi non plus d'ailleurs, même s'ils avaient beaucoup plus que moi.

Alors j'ai stabilisé ma consommation, j'ai opéré une reconversion professionnelle, j'ai quitté la Région parisienne où je ne trouverais jamais la sérénité.

Depuis 6 mois, je commence à me retrouver, à revivre, à ressentir à partir de plaisirs simples, de partage, d'émerveillement devant la nature et ce qu'elle nous offre en abondance et gratuitement. En même temps, je suis effrayée par l'avenir, car cette Terre qui nous donne tant est dans un état plus que lamentable.

Alors mes amis, cueillons, préservons, consommons peu et bien, des produits de saisons, plantons, semons, partageons, en toute simplicité, sans attendre en retour, et aimons, faisons notre part, chacun à notre mesure, pour notre descendance, pour l'humanité.

Wow j'étais inspirée tout d'un coup :) !

Confiture-gelée aux fleurs de sureau

J'ai appelé cette réalisation "confiture-gelée" car c'est un peu les deux au niveau de la consistance obtenue.

Voici la recette :

Ingrédients 

• 5 belles ombelles de fleurs de sureau fraîches
• 1 litre d'eau bouillante
• Le jus d'un beau citron
• 300 gr de sucre spécial confiture
• 1 kg de sucre roux
• 2 belles pommes Granny Smith
• 2 sachets d’agar agar

Préparation

Dans un saladier, égrainez les fleurs en omettant le plus de tiges vertes possible, car elles donnent un goût amer. Recouvrez-les d'eau bouillante et laissez ainsi infuser pendant 2 jours.

Préparez une petite compote fine avec les Granny Smith.

Filtrez à travers une passoire fine en conservant bien le jus, et ajoutez le jus de citron, la compote et le sucre.

Mélangez bien le tout et faites bouillir doucement pendant environ 20 minutes. En milieu de cuisson saupoudrez avec l’agar agar.

Écumez et versez dans des pots préalablement stérilisés et séchés. Remplissez-les bien, fermez-les immédiatement et retournez-les.

Laissez complètement refroidir avant de remettre à l'endroit.

C'est DE-LI-CIEUX !!

Huile "Rosat" ou macérat de pétales de roses

le 22/06/2014
Déception : l'huile mise au frigo a pris une odeur bizarre, due très certainement au contenant utilisé (languette caoutchouc qui avait l'odeur de l'épice présente dans le pot auparavant et qui s'est transféré au macérat...).
De plus, je ne sais plus ce que j'ai fait de l'autre partie de l'huile....

CONCLUSION : A REFAIRE !
ps: je finirai bien par tomber sur le flacon égaré...
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ça y est, j'ai filtré mon macérât huileux, et obtenu une huile fine et légèrement parfumée. Je vais faire une deuxième macération avec la même huile et des pétales "frais" pour rendre le parfum un peu plus soutenu.

Rendez-vous dans deux semaines et quelques...

Bon j'ai re-filtré, l'odeur est un peu meilleure, par contre j'en ai mis une partie au frigo, je ne pense pas que ça se garde très bien.

Qui essaie et nous donne son avis ?

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J'ai aussi commencé une autre recette de pétales de rose, qui fera l'objet d'un autre article. A suivre...

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Il y a quelques jours, je suis tombée par hasard sur des roses très odorantes, et je me suis souvenue que j'avais une recette d'huile à la rose (trouvée dans le magazine Kaizen il y a pas mal de temps) que je voulais essayer. La voici !

Le macérât de pétales de rose se prépare avec des pétales frais de rose, cueillis de préférence le matin après évaporation de la rosée (moi il avait plu). Il est conseillé de les laisser sécher un ou deux jours à l'air libre afin qu'ils perdent une partie de leur eau, le macérât se conservera mieux ainsi. C'est ce que j'ai fait.

Ingrédients : pétales de roses parfumées (environ 1 bol), huile de tournesol (environ 200 ml).

Réalisation :

1/ Selon la quantité de macérât désirée, remplissez un bocal bien propre de pétales de rose, en tassant légèrement.

2/ Versez de l'huile jusqu'en haut du bocal, puis refermez bien et secouez délicatement pour que les pétales soient bien immergés dans l'huile.

Voici ce que ça donne :

3/ Laisser reposer pendant deux à trois semaines, si possible au soleil, en agitant de temps en temps.

4/ Après les 3 semaines de macération, filtrez soigneusement l'huile à travers une étamine ou un filtre papier (type filtre à café), ce qui peut prendre plusieurs minutes. N'hésitez pas à presser les pétales pour bien récupérer l'huile imprégnée des actifs de rose. Si plus rien ne coule, le filtre est peut-être saturé : vous pouvez le changer en versant le reliquat d'huile et de pétales dans un nouveau filtre.

5/ A l'aide d'un entonnoir, transvasez votre macérât de roses dans un flacon en verre, de préférence en verre teinté pour une meilleure conservation. Étiquetez, gardez ensuite votre huile à l'abri de l'air, de la chaleur et de la lumière.

J'en suis arrivée entre l'étape 2 et l'étape 3. Je vous dirai dans 3 semaines ce que cela aura donné.

Utilisation :

Cette huile délicatement parfumée s'applique telle quelle, c'est un soin nourrissant et protecteur, convenant aussi bien au visage qu'au corps. Elle se prête bien aux massages relaxants et vous pourrez l’employer comme base pour d'autres recettes maison.

Quelle huile choisir ? 

De préférence une huile bio, pour mon premier essai j’ai juste pris de l’huile de tournesol ordinaire. Si la recette est réussie, surtout au niveau du parfum – il faut que ça sente BON – je la referai avec de l’huile d’amande douce, neutre, ou pépins de raison, jojoba, … au parfum neutre.